Journal intime de Kakashi

ATTENTION.
JOURNAL EXCLUSIVEMENT RESERVE A KAKASHI HATAKE, ET SI JAMAIS VOUS NE VOUS APPELEZ PAS KAKASHI HATAKE, ALORS BAS LES PATTES !

Cher journal, comme tu le sais, ça fait assez longtemps que je lis le « Paradis du Batifolage », et je voulais m'assurer que ce que dit le bouquin est vrai. Pour cela, je me donne 1 mois pour le vérifier. Je vais suivre les règles de la drague, que tu peux aller consulter dans le volume 3, page 56… ou 57, je sais plus. Espérons avoir un bilan positif… GO !



***

1) Règle fondamentale

Première chose, savoir quel est son type de fille.






9h, dans mon lit.



Bon, cher journal, la règle est assez claire: je ne sais pas quelle fille draguer. Ok, voyons quelles sont mes cibles: Kurenai, Anko, Shizune, Tsunade.



Hm… j'aurais bien essayé Sakura, mais j'attendrais qu'elle, hum…se développe un peu. Ino, trop chiante et je trouve affreuse sa coupe de cheveux. ( Quand même, ça fait quelques années qu'elle change pas, faudrait innover de temps. Quoique, question cheveux, je suis pas très bien placé pour critiquer les autres.) Hinata, trop timide, et Tenten est déjà folle de son Neji-adoré.

Mon Dieu, suis-je en train de devenir pédophile ?





11h, sur la route vers le bureau de la mort-qui-tue…

En allant dans le bureau de l'hokage prendre les missions du jour, j'ai vu Anko sortir précipitamment, une bonne poignée de bonbecs à la main. Cette fille est d'une gourmandise impressionnante. Elle m'a adressé un sourire furtif et s'est éloignée TRES viiite, car Tsunade-sama commençait à piquer une crise après le vol de ses friandises.



Tsunade est peut-être un peu trop autoritaire et lunatique à mon goût. J'avoue, je panique un peu à chaque fois qu'elle est en colère, et je vous assure, ça fout les boules quand elle brise l'étagère la plus proche d'un poing juste pour « évacuer son petit surplus », comme elle le dit.



Non, vraiment pas Tsunade ^^.



Voyons Anko, maintenant. J'aime bien ça coupe de cheveux, ça fait gentille fofolle. Anko, elle a quelque chose de pas trop féminin parfois, c'est bien je trouve. Ca change des filles qui gueulent quand elles se cassent les ongles en envoyant un shuriken ( note : Sakura ) où qui te critique à chaque fois que tu vas boire un verre après le boulot. ( note : Kurenai à Asuma ).
Mon dieu, les filles, c'est compliqué.





12h 30, point de vue de la team 7.



Ah ! Naruto m'a fait la gueule parce que je me suis pointé 3 heures en retard. Le môme a même pas vu que j'avais fais des progrès, et que je suis en avance d'une demie heure.

A cool, j'ai prévu entraînement. Je vais en profiter pour mater Sakura et l'imaginer dans une dizaine d'années.

Note : je suis un pédophile. Oh non.







18h, fin de l'entraînement.

Ah, je vais pouvoir observer Kurenai, on fait un pot entre jounin plus Iruka ce soir. Dommage, ça m'étonnerais que Shizune puisse se pointer avec la paperrasse que Tsunade a du laisser pour elle.

Faudrait peut-être songer à me préparer, non ?

Non.







22h, chez moi ( qui est dans un bordel pas possible )…



Voilà, le sort s'acharne sur moi. Je n'ai plus aucun T-shirt propre. bon, je vais mettre une chemise. Pitié que la veste jounin cache l'horreur ( la chemise ). Note : chemise offerte par Gai pour mon 24e anniversaire.

Allons, un petit coup de déo ( obligatoire pour pouvoir s'approcher des nanas sans se faire remarquer ).

GO !





22h 04



Retroune à la maison, ai oublié mon fric. Ca y est, je peux enfin y aller.





22h 30



Haha ! La soirée était en faite à 21 heures, comment j'ai fait pour oublier ?!

Voyons, presque tous présents : Gai, Asuma, Iruka, et la cible, Kurenai. Pas mal la petite robe en satin bleu qu'elle porte aujourd'hui. Que le plan commence !





23h 46



Parfait, tout le petit monde est bourré, sauf moi, du moins il me semble. Je vais peut-être commencer à interroger Kurenai et savoir c'est quoi qu'elle aime chez moi. Mais faudrait lui dire d'arrêter de lécher la queue de cheval d'Iruka, non ?

Tss Tss Tss, c'est vraiment affreux d'être sobre parmi eux…



« - Kurenai ?



- Bweuhah ?



- Je suis comment, à ton avis ?



- Je sais... hic ! pas j'ai pas…hic !..tout vu…. »



Aïe, j'ai préféré ne pas poser de question…

Finalement, Shizune s'est pointée vers minuit, affichant une mine de désespérée attendant qu'on l'achève. Elle a regardée horrifiée ses chers amis bourrés, et a directement viré vers moi quand elle m'a remarqué encore sobre ( OUAIS ! Perfect… ).

Et merde, la fille a pas arrêtée de me parler boulot.



« - Heu, Shizune, c'est bon, on est au repos, là, parlons pas travail…



- Ah ? Je pensais que t'aimais ça, moi… »





Je suis un pédophile-aimant le travail. Que doivent penser mes amis de moi ?

Déprimé. Je rentre chez moi.

Règle 2) Le physique pour attirer son attention.





7h du mat, dans la salle de bain

La salle de bain empeste le surplus de gel, de laque et autres produits capillaires. Je suis témoin d'une bataille qui met en scène d'une part un peigne, et de l'autre… mes cheveux.





Une heure plus tôt :

Je me suis réveillé exprès à 6h pour prendre une douche et me faire un shampooing. Mais j'avais oublié un détail : ces choses grises qui pendent vers la droit (ou vers la gauche, je sais même plus) : mes CHEVEUX. Je vais essayer de les dresser.

Je suis en train de vider la moitié du pot de gel d'Anko, -elle va me gueuler dessus tout à l'heure-, mais même avec autant du « trucs », les cheveux se redressent, pointent et collent… dégueulasse.

Un coup d'œil vers le miroir et je vois un truc difforme avec des grosses asperges grises sur le crâne: moi. Zut, passons au deuxième shampooing et puis tant pis pour les tifs, ils resteront comme ça ( le pire, c'est que ce n'est même pas moi qui l'a décidé, mais les cheveux eux-mêmes ).





7h 10, ou la journée qui commence super…

Alors, j'ai décidé de me peigner, tout simplement. Ce fut une très mauvaise idée que j'ai regrettée presque toute la journée…

Au début, je coiffais les mèches du devant, ça allait. Puis vers le haut, il y eut un nœud atroce, rempli de gel qui n'était pas parti sous la douche. Voilà, comme par hasard, le peigne s'accroche dans LE nœud…. Aucun moyen de l'enlever ! Puré il est motivé, le nœud . Je vais devoir me balader avec un peigne dans les tifs pendant… ? Pendant ?... Oh non… Surtout que je vais en mission aujourd'hui avec Kurenai…



J'ai la poisse. J'ai la poisse.







8h, devant une clairière, aux alentours de Konoha

« -Yo tout le monde !



- HEY ! Kakashi, t'es en reta … »



Bon, peut-être que ma tête leur fait peur. J'ai décidé de mettre un bandeau-bandana ( comme celui de Mizuki ) pour tenter de cacher le peigne coincé dans mes cheveux . Je suis sûr que c'est pour ça que Asuma et Gai sont pliés devant moi...



« - Kakashi, avant, on voyait que ton œil et tes cheveux, mais là… tu peux plus faire mieux ! Hahaha ! » Trop sympa, Gai.

Asuma était en train de chercher un coin où pisser tellement qu'il était pété de rire. J'avais envie d'envoyer mon poing dans leur tronche, mais ce fut Kurenai qui m'en empêcha.

Z'allez peut-être pas y croire, mais ce COUILLON de PEIGNE allez faire de cette seconde journée de drague…une réussite.







18h, fin de la mission, de TRES mauvaise humeur.

Et pourquoi donc, d'abord ? La mission était une réussite, et elle a duré moins de temps que prévu…

Mais c'était pas si facile quand t'as les deux cons, là, qui se marrent et qui se tordent à chaque fois qu'ils te regardaient… En plus, quand Asuma te lance des vannes à chaque fois que tu lui dis quelque chose, c'est trop chiant au bout d'un moment.



Dieu merci, Kurenai, elle, ne cherchait pas un endroit où pisser toutes les 5 minutes, ni essayait d'attraper mon bandeau au vol. Au contraire, elle semblait s'inquiéter pour moi, me demandait tout le temps la raison de cette si ETRANGE coiffure, mais JAMAIS je vais lui dire: « mais tu sais, Kurenai-chérie, c'est parce que j'ai un peigne collé à un nœud au sommet de mon crâne et qu'il ne s'enlève pas que je mets ce bandana ».



J'ai la poisse, mais Kurenai m'a remarqué, nananère !







19h 30, chez moi. Kakashi vs peigne.

JE SUIS DANS CETTE SALLE DE BAIN ET ME BATS CONTRE CE FOUTU PEIGNE. Le truc veut pas partir, et ça fait trop mal quand je tire. Une solution, je coupe. Mais je ne suis pas responsable du résultat, c'est ce peigne !

Alors que j'allais couper cette connerie de nœud, la porte s'est ouverte, et -oh, malheur ?- Kurenai et Anko sont entrées…



Les filles, en faite, sont pas ( tout le temps ) bêtes. Juste là à me voir en train de me battre contre le peigne, et Kurenai avait compris mon attitude de ce matin, ma coiffure bizarre. Elle me poussa sur le lit et me dit : « Bouge pas, on va t'arranger ça »



Une minute plus tard, et je me retrouve avec 2 filles penchées au dessus de ma tête, comme des chirurgiennes… sur ma tête. L'opération fut délicate, car aucune d'elles ne voulaient abîmer mes cheveux… moi j'étais au paradis : dans un lit avec 2 filles canons … avec plein de vues partout….

9 minutes later, et le peigne était parti ! Yeah…



Je n'ai vraiment pas la poisse !







22h 51

On dîné chez moi, tous les 3. La soirée était superbe, surtout que j'étais au centre de toutes les attentions… elles étaient aux petits soins pour moi… moi tout seul, niark niark.

Mais, franchement, c'est tout mignon, elles se sont inquiétées pour moi… les nanas, c'est compliqué, mais gentil, non ?







Bilan de la journée 2: Réussite TOTALE…

Règle 3 : Trouver la petite intention qui touche.

Matin, 8h, au lit.
Aujourd’hui, je m’accorde une demie heure supplémentaire (ajoutée à ma petite heure de retard quotidienne) pour penser à la petite intention qui les ferait chavirer.

…
…

Je n’avait jamais remarqué à quel point cet oreiller est confortable ! ZzzzZzZz…...





Matin, 9h, encore au lit.
Donc, je disais qu’il fallait penser à cette petite attention.

Voyons, qu’est-ce que Shizune aimerai ? Hum… Un punch qui aurait la forme de Tsunade, histoire de défouler après le boulot ? non, ça ferait trop... violent. Bon, cette fille est assez timide, réservée, limite peureuse… je suis sûre qu’elle tombe dans le romantisme autant qu’ une clope dans la bouche d’Asuma… hahahaha je sais, je vais faire le coup de l’admirateur secret, avec le bouquet, le chocolat et tout le tralala incognito.

J’y met une condition : pas envie de payer la peau du cul pour trois pivoines.



9h30, Salle de bain

Le côté énervant de l’affaire, est que si drague il y aura, toilettage il y a. Note : ne jamais toucher aux cheveux, je l’ai bien compris.

Tiens ? Je n’ai plus de savon. Woups, le pot de gel d’Anko à rendre à moitié vide, c’est vrai. Aïe, ma brosse à dent est bizarre : elle n’a plus aucun poil. Je remarque aussi l’absence totale de brosse à ongle et constate ainsi ma défavorisation sanitaire.
Une solution : do the shopping. Je déteste ça, mais il faut bien subsister jusqu’à la saison nouvelle.
Enfin d’abord pour le lendemain.




10h15, bureau de Tsunade-sama.

Adieu, savon, brosse à dent et brosse à ongle ! La mission d’aujourd’hui est longue, et on rentrera le lendemain seulement. Adieu aussi les petites intentions je suppose, car je me vois mal dire en pleine mission : « Excusez-moi, je vais profiter de l’existence d’un petite boutique non éloignée pour aller acheter quelques fleurs ».

Hum.

Bah, de toute façon, en mission, pas le temps de penser à ça. Ouais, pas le temps.



12h00, portes de Konoha, avec Sakura-de mauvais poil, Naruto-qui fait de l’hyperexcitation et Sasuke,qui, heu, eh bien, est avec nous.

C’est fou comme je pue. J’ai même l’impression qu’on pourrait me localiser à des kilomètres à la ronde simplement grâce à cette odeur putride qui émane joyeusement de…moi. Impossible à masquer, et je vois déjà que Naruto l’a remarqué.

Très fâcheux.



La suite des opérations est simple. On relaie une autre équipe au point F et veillons jusqu’à demains qu’il n’y ai aucun clandestins.
Ennui.
C’est quasiment sûr qu’il y aura affrontement. La plupart des passeurs sont des petits contrebandiers, sans trop de technique. Du gâteau pour les enfants et peut-être du temps libre pour penser…



15h, arrivée au point F ou D, je ne sais plus ^^’

Oh, magnifique.
Actuellement, nous campons dans un arbre.
Rien que ça.
Ajoutons une note d’optimisme en pensant qu’on dormira sur cette même branche, tout en priant qu’elle soit assez solide…

J’arrive à caler mon dos contre le tronc, les fesses sur la branche. Une heure, rien. Deux heures, rien non plus. Trois heures, encore moins. Le soir commence à tomber et l’ennui me prend. Non pas que je relâche ma vigilance, loin de là, mais rester a califourchon dans la même position est très inconfortable et vraiment peu divertissant.
Une petite farce me vient alors :

- Sakura ! Wouhou Sakura,

- Ouais sensei ?

- Bouge pas, y’a une araignée sur ta tête.
Hahahaha. Sa tête valait le coup de trois heures d’ennui féroce. Elle criait silencieusement, pour éviter tout repérage possible, tout en se débatant silencieusement. Naruto, lui, s’en foutait de se faire remarquer, la bouche grande ouverte il éclaitait de rire perpetuellement, aggravant la colère de Sakura.

- Sa.. Sakura-chan ! C’est une farce ! avoua-til

- Qu.. quoi ?... elle tourna sa tête dans ma direction.

Hum hum, je pense qu’il est temps de monter quelques branches, pour sa propre-survie…



22h, enfin de l’action.
Comme prévu, enfin de l’action. Je n’ai vraiment rien fait pour une fois. Les enfants non plus d’ailleur, les passeurs étant des simples civiles, ils ont tout simplement et tout bêtement foné dans un trou camouflé par du genjutsu.
Comment ne pas être dégouté, en pensant que cette nuit gachée aurait pu servir à expérimenter la règle 3 ?



6h du mat : JE ME REVEILLE

Et non, ce n’est pas une volonté soudaine ou divine qui m’a donné la foi de me lever si tôt, juste ma vessie.

Nouveau jeu : je suis à dix mètres du sol: en visant bien, puis-je arriver à toucher la souche, là-bas ?...

Après essai : oui. Je suis trop fort.



9h. On rentre -enfin !-

J’ai les ramifications de la branche imprimée dans le postérieur. J’aurais bien aimé voir ça, finalement…

Enfin en route, j’envoie les trois envoyés, le rapport à la limace quand à moi, je file au super marché.



Midi, porte de Konoha.
Ah ! délivrance ! Je peux aller chercher ma brosse à dent, mon savon et ma brosse à ongle à Konoha Shop Senter .

La chance est là : Anko et Kurenai, pas de service car on est Samedi vont elles aussi faire les courses ! Tentons-notre chance…

- Yo les filles ! Que faites-vous ici ?

- Tiens ? l’endormi, ici ? commença Anko, toujours aimable. Le rayon litterie c’est en haut !

- Salut Kakashi, dit simplement Kurenai.
Tiens ? Elle est pâle est semble pas dans son assiette…
Mon odeur.

- Heu, bon, les filles je vous laisse, j’ai beaucoup de choses à faire, hem….

- Ouais, bonne nuit plutot, lança Anko. Tu veux pas venir avec nous vraiment ?
- Plus tard peut-être, plus tard…

Je file au rayon « des filles » , prends ce dont j’ai besoin et file à la caisse. J’ai horreur de faire ça, mais j’utilise un peu genjustu sur les clients avant moi qui font la queue : tout d’un coup, ils se rapellent qu’ils ont oublié quelque chose et se précipitent le réucperer dans un rayon treeeees loin. Après leur départ je les double discrètement, mine de rien…

Vite à la maison rentrer se doucher et revenir voir Anko et Kurenai…

Règle 3 : trouver la petite intention qui touche (2e partie)



Midi et demie, dans la salle de bain :

Note : Beurk… le pommeau de douche a craché marron avant d’envoyer un jet d’eau convenable.

Quel délice de prendre sont temps et de passer quelques minutes sous la douche ? Comment résister au doux contact d’un bloc de savon à la lavande (et en solde, en plus ) ? J’aurais bien passé une heure sous la douche, si je n’avais pas la volonté farouche d’accompagner les filles au centre commercial.



Si j’avais sur ce qui allait arrivé, j’aurais passé TOUTE MA SOIREE dans la baignoire et jamais ne serai allé a Konoha Shop Center…



Donc je sortit de la douche avant de remarquer que j’avais totalement oublié de sortir une serviette. Ingénieux.

Totalement à poil, je couru dans la chambre ouvrir le placard, prendre une serviette et m’essuyer.
Je n’avais pas de T-shirt propre.

Evidemment, j’étais totalement conscient de cette poisse perpétuelle qui semblait prendre un malin plaisir à me coller.



Tant pis, je prend la chemise offerte par Gai. Elle est tout à fait normale, hormis les boutons en shuriken et le gros logo de l’épicerie-d’en-face tatouée dans le dos.

Qu’est-ce que je ne fais pas pour toi, foutu règle 3…





13h, au restaurant de KS Center. Avec Anko et Kurenai, of course

Evidemment, il était 13h, je n’avait toujours rien mangé. Bonne surprise : retrouver les filles là-bas, assises dans la table du fond à… regarder le serveur de gauche.

Silencieusement, je m’étais approchée d’elles et surprit cette conversation :

-Oh purée regarde ses épaules… slurp slurp… (Anko)

- Non mais le meilleur c’est quand il dépose un assiette… t’as vu la mèche de cheveux qui tombe sur son front à ce moment là ?... slurp slurp…(Kurenai)

- Oh puré… Ce jean est trop moulant, slurp slurp, on pourrait presque deviner ses…(Anko)

- Salut les filles.

J’avais décidé de couper court à cette conversation stupide entre deux jeunes femmes qui s’extasiait devant un mâle qui était sans doute dénué d’intelligence et de culture. Humpf !.

Je m’assis donc à leur table. Elles, ne semblaient pas du tout m’avoir remarqué. Quand le serveur fut -enfin !- parti, Anko me donna un coup de coude et s’écria :

-Alors ! Tu schlingues plus, l’endormi !

J’aurais bien aimé lui renvoyé la balle (DES balles, si je pouvais même !) mais je me tu dans un digne silence.

Super, le serveur qui prit notre commande était une serveuse. Jolie, je pense, pour la moyenne, mais sans aucun charme sinon. Elle arriva souriante à notre table :

- Que puise-je pour vous ?

- Kebab, grogna Anko plutôt déçue.

- Pareil, re-grogna Kurenai, encore plus déçue.
- Un panini joli ! m’écriais-je plutôt satisfait de cette apparition.

Les filles (la serveuse comprise) me regardèrent très bizarrement.







13h 30 : Début de la torture :

Je… je ne sais pas où je suis, ni que fais-je, mais je sais juste que Kurenai me tient fermement l’épaule gauche, qu’Anko l’avant bras droit et qu’elles me traînent dans toutes les boutiques à une allure folle, tantôt demandant mon avis, tantôt pas.

- Kakashi ! que penses-tu de cette jupe ? demanda Anko qui brandissait une bande de 15 centimètres sur trente de tissus.

- …

- Et ce top ? commença Kurenai ? Trop pétard, hein ?
-…

- Je pencherai plus pour ce pantacourt, assez léger et très pratique, conclut Anko.
- Non, l’autre tout bleu était mieux, conseilla Kurenai. Qu’est-ce que tu en dis, Kakashi ?

-…

J’étais dépassé. Mon esprit pourtant d’habitude lucide et brillant se perdait dans une multitude de minijupes, top, écharpes, pantacourt multicolores et variés.

Alors qu’on reprenait notre course folle, je pilais net.
-NON ! m’écriais-je. Là, je n’y vais pas !

Devant moi, une boutique de lingerie. Aïe aïe, je commençais à sentir mon sang bouillir, membres trembler et mon cerveau me lâcher.

-Très bien, dit Kurenai, attends-nous là trois secondes.

Une demie heure plu tard, elles sortirent, assez contente d’elles, avec chacune deux paquets sous les bras.



Ca y est, je l’avais, mais petite intention.

-Les filles ! donnez, je porte.

Elles me regardèrent avec de yeux ronds et me tendirent leurs paquets. Puis Kurenai ouvrit grand la bouche, la referma, la re-ouvrit et recommença cet exercices deux ou trois fois. Ce fut Anko qui l’interrompit :

-Waouh ! Kakachou, tu progresses.

Kakachou, on pouvait pas trouver mieux, n’est-ce pas ? Mouahahaha.



Tout content, je pris les paquets et les suivirent. Il devait être la moitié de l’après midi. Nous continuâmes les boutiques encore quelques temps, et les paquets se faisaient de plus en plus lourd.

Donc, je recommençais à transpirer….







15h, toujours Konoha Shop Center, mais à distance raisonnable des filles
NooOOoooOoOon ! Je re-pus ! Monde injuste ! Le pire c’est qu’elles ont encore remarqué ! Raaaah ! Noooooon ! Alors que je désespéré, il me sembla soudainement qu’il y avait quelqu’un deriè….







…





???, ???

Je me réveille lentement. J’ai une bosse sur la tête et une migraine. Et je remarque que… Hein ? Je suis en peignoir ?

Je suis en peignoir et je suis où ?
Voyons, c’est une petite salle climatisée, avec plein d’affiches de filles partout, avec plein d’appareils bizarre partout, les murs sont blancs, froids.

Comme j’étais allongé, je m’assis et entendi :

- Yo man !

Oui, c’était bien Kurenai qui m’avait tenu ce langage.

-C’est malin, ça,qu’est-ce que VOUS m’avez fait ?...

- un petit coup de genjutsu et un petit poing, mais rien de très méchant.
-…
- tu es dans un salon d’esthétique
- ???

Un salon de beauté. Rien que ça.
- Pour quoi faire ?

- Pour tes (….)



Oh my God.